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A book like Andrew Smith and Jeff Wallace’s Gothic Modernisms, published in 2001 and building on the thesis that “the connections between modernism and the Gothic have been overlooked” would probably not have been written in the 1990s (1). Haut de pageġ For about two decades, the literary history of the Gothic has been remapped. La récurrence de ces scènes de miroir gothiques dans le roman et la nouvelle des XIXe et XXe siècles soulève non seulement la question du genre - au double sens de « genre » et « gender » - et de ses liens singuliers avec le gothique, mais aussi celle du retour troublant, voire du recyclage, des ingrédients du gothique d’un siècle à l’autre : faut-il voir, dans ce retour, l’expression d’un lien brisé entre le gothique et son rapport à l’histoire - ici l’histoire des femmes et de leur représentation - ou bien, au contraire, la trace d’une généalogie littéraire à retrouver, et d’une mémoire collective à retracer. À partir de cette lecture comparée de scènes d’apparitions et de division du moi provenant de textes écrits avant et après 1880 par Elizabeth Gaskell, Virginia Woolf, Katherine Mansfield et Elizabeth Bowen, on mettra ici en évidence la continuité et la persistance des préoccupations et des anxiétés représentées par ces personnages féminins, continuité à la fois ancrée dans un contexte, et liée à la construction du sujet féminin dans la fiction en général et dans la nouvelle en particulier. Cet article a pour objet d’interroger le consensus théorique actuel sur l’histoire littéraire du gothique entre les XIXe et XXe siècles à partir d’un corpus de nouvelles victoriennes et modernistes qui mettent en scène, au tournant épiphanique de leur récit, le trope inquiétant et familier de la femme devant son miroir.